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                          BAYANDUM, NOTRE "GUABUG " MONGOLE
                                         (du 7 juin au 16 juin 2009 )

       
Sambeno,

        S'il y a un endroit qui restera grave dans nos memoires depuis notre depart du Nepal, c'est bien Bayandum. A 250 kilometres au nord de Chobalsan, 25 kilometres de la frontiere russe,  1100 metres d'altitude, ce village bourriate de 2000 habitants est entoure de sympathiques petites collines. La vegetation est rase comme dans la steppe. Nous sommes au croisement de la steppe et du massif montagneux du Henti. Les habitants y sont principalement cultivateurs. Ils ont chacun leur lopin de terre et un petit troupeau de quelques vaches. Un calme plat regne sur la vallee, de temps a autre legerement perturbe par le bruit d'une moto ( les motards mongoles, il faut les voir rouler avec leur tenue traditionnellle ! ), d'un tracteur ou d'un camion. On trouve une vingtaine de yourtes sur tout le village sinon ce sont des maisons en bois. Nous y arrivons avec le minivan du postier de Chobalsan : 6 heures de piste toujours aussi secouante ! Javkhaa nous accompagne.

      Comme tous les villages mongoles de cette importance, Bayandum est dote d'un dispensaire, d'une mairie, d'une poste, de l'ecole primaire, d'un college..... : toujours l'heritage de la forte structuration russe ( si on vous dit que les ecoles, jardins d'enfants.... sont appeles ecole numero 1 , numero 2, jardins d'enfants numero1, 2... cela vous donne le ton ).

        Olzii et Dariim et leur quatre enfants ( 22, 15,13 et 11 ans ) nous accueillent chaleureusement. Nous voila installes dans une maisonnette au fond de leur cour, notre "petite maison dans la prairie " rien qu'a nous ! On y prend un repos bougrement merite apres nos 2 semaines de travail tres intensives a Chobalsan. Nous cuisinons un peu avec notre popote ( qui nous sert bien depuis 1 mois ) et mangeons avec eux. La cuisine est une cabane  en bois avec le  sol en terre battue ( doit pas y faire chaud par - 40 l'hiver...). Le poele traditionnel en terre est alimente  par la bouse de vaches. Toute la  famille dort dans une unique piece dans une autre maison de la cour..

     Olzii et Dariim travaillent comme des forcenes de 4 heures du matin a 21 heures dans leur jardin de 5000 metres carres. Olzii est tres novateur, toujours a la recherches de conseils ou meilleures techniques. Aux jardins familiaux - dont il est le leader - il est apprecie pour les conseils qu'il distribue. Ces jardins n'ont pas de puit : c'est un petit ruisseau - insuffisant - qui distribue l'eau en alternance tous les 2-3 jours dans les parcelles ( une pompe a eau couterait  5  millions de Tuggrid ).

     Cecile aide Dariim a la cuisine tandis que Gilles redresse avec Olzii et Javkhaa  la serre toute fraichement achetee en Chine dont les arceaux  ont un fort penchant a notre arrivee !  Au bout de plusieurs  jours d'ouvrage, la serre est superbe et la famille n'en finit pas de remercier Gilles pour cet excellent travail qu'elle n'aurait pas pu faire ( car  plans en chinois et manque d'habitude de ce genre de montage ).

       Quotidiennement, des familles voisines viennent chercher de l'eau au puit de notre cour avec un le petit charriot typiquement  mongole a 2 roues. Olzii leur vend le litre 1 tuggrid. Dans le village, seules 2 familles ont une pompe a eau electrique dont Olzii. Cette tache de serveuse revient a Gangzukh, derniere fille ( 11 ans ). Elle joue bien avec Anaelle et Maelic et Ganduya,  une voisine.

      Alors qu'a Chobalsan, nous croisons pas mal d'habitants bouddhistes, ici c'est plutot le chamanisme qui est pratique. On distribue avec Olzzi des graines a l'une des 10 chamanes du village.

       Avec grand plaisir -cela ne nouetait pas arrive depuis la Grande Muraille- nous chaussons nos chaussures de marche pour grimper les collines environnantes. 20 kilometres a travers cette vegetation de steppe, parfois de petits bois aux arbres desseches ( allure apocalyptique ) et un vent bien fouettant ! Pas une seule riviere : on epuise vite nos 6 litres d'eau ! Des enclos et yourtes d'eleveurs, un motard et sa femme, une oie sauvage, des buses,  des busards,  des perdrix seront nos  seules rencontres du jour. Qu'est-ce qu'on est bien, seuls,  dans ces immensites ou les collines ondulent a perte de vue !

        Anaelle et Maelic courent a loisir partout. A part les clotures isolant jardins et maisons, ils ont la montagne pour eux seuls : que demander de mieux ?

       Nos journaux de bord se remplissent toujours : Maelic s'est decouvert une passion pour l'histoire et la geographie mongole ( Gengis Khan entre autre ), il redige donc un large expose depuis plusieurs semaines. Anaelle - comme a son habitude - ecrit moultes details de notre vie quotidienne. Cecile en est a son quatrieme journal. 

        La Mongolie est riche en minerais ( or, cuivre, uranium, charbon ). Pour payer leur tracteur, pompe a eau, serre, Olzii et Dariim - comme un certain nombre d'habitants ici visiblement - vont aller chercher de l'or a 25 kilometres d'ici. Anaelle et Maelic veulent evidemment aller voir cette mine mais elle n'est pas ouverte aux etrangers. Dommage, on aurait pu etre mega riche en fin de voyage !!!

    
     On ne vous a pas trop parle sante depuis le debut, signe que dans l'ensemble ca roule ! Nous arrivons a stopper nos diarrhees passageres. La main de Gilles brulee au deuxieme degre a Chialsa s'est desormais bien cicatrisee. La douleur au genou droit de Cecile ( suite a une chute dans des  marches a Chialsa ) a finit par s'attenuer avec le temps aussi....

     Au bout d'une semaine, un grand dilemne se pose a nous. On est trop bien ici. Personne de nous quatre ne veut repartir. Vous savez que nous aimons bien prendre notre temps. Devons-nous modifier notre programme et rester jusque mi-juillet ? Bayandum est notre "Guabug " mongole. Quand reviendrons-nous en Mongolie ? Pas de si tot sans doute ... Passion de la randonnee oblige et des plus hautes montagnes que celles d'ici, nous decidons de partir et d'aller trekker en Altai comme prevu. Mais nous avons le coeur serre. Trop court sejour ici et pas dans nos habitudes... Notre destin est sans doute ailleurs cette annee ! 

    Nous repartons de Bayandum comme nous sommes venus : a 9 personnes dans le 4x4 du postier. Cecile a du mal digerer les "buzz" de Darim du dejeuner, elle vomit pendant les 5 heures de trajet. Ces arrets arrangent bien le conducteur qui  doit remettre tres souvent de l'eau dans le radiateur qui chauffe : la mecanique des vehicules souffre autant qu'en Afrique ici !

   Nous quittons Bayandum sous un orage et la grele. La pluie tombe ici principalement en juillet-aout .

       Voila  les news de notre " bout du monde " ,  a l'extreme est de la Mongolie !

Baytsei.

les Neau

    
     On ne vous a pas trop parle sante depuis le debut, signe que dans l'ensemble ca roule ! Nous arrivons a stopper nos diarrhees passageres. La main de Gilles brulee au deuxieme degre a Chialsa s'est desormais bien cicatrisee. La douleur au genou droit de Cecile ( suite a une chute dans des  marches a Chialsa ) a finit par s'attenuer avec le temps aussi....

     Au bout d'une semaine, un grand dilemne se pose a nous. On est trop bien ici. Personne de nous quatre ne veut repartir. Vous savez que nous aimons bien prendre notre temps. Devons-nous modifier notre programme et rester jusque mi-juillet ? Bayandum est notre "Guabug " mongole. Quand reviendrons-nous en Mongolie ? Pas de si tot sans doute ... Passion de la randonnee oblige et des plus hautes montagnes que celles d'ici, nous decidons de partir et d'aller trekker en Altai comme prevu. Mais nous avons le coeur serre. Trop court sejour ici et pas dans nos habitudes... Notre destin est sans doute ailleurs cette annee ! 

    Nous repartons de Bayandum comme nous sommes venus : a 9 personnes dans le 4x4 du postier. Cecile a du mal digerer les "buzz" de Darim du dejeuner, elle vomit pendant les 5 heures de trajet. Ces arrets arrangent bien le conducteur qui  doit remettre tres souvent de l'eau dans le radiateur qui chauffe : la mecanique des vehicules souffre autant qu'en Afrique ici !

   Nous quittons Bayandum sous un orage et la grele. La pluie tombe ici principalement en juillet-aout .

       Voila  les news de notre " bout du monde " ,  a l'extreme est de la Mongolie !

Baytsei.

les Neau

      

      

        Anaelle et Maelic courent a loisir partout. A part les clotures isolant jardins et maisons, ils ont la montagne pour eux seuls : que demander de mieux ?

       Nos journaux de bord se remplissent toujours : Maelic s'est decouvert une passion pour l'histoire et la geographie mongole ( Gengis Khan entre autre ), il redige donc un large expose depuis plusieurs semaines. Anaelle - comme a son habitude - ecrit moultes details de notre vie quotidienne. Cecile en est a son quatrieme journal. 

        La Mongolie est riche en minerais ( or, cuivre, uranium, charbon ). Pour payer leur tracteur, pompe a eau, serre, Olzii et Dariim - comme un certain nombre d'habitants ici visiblement - vont aller chercher de l'or a 25 kilometres d'ici. Anaelle et Maelic veulent evidemment aller voir cette mine mais elle n'est pas ouverte aux etrangers. Dommage, on aurait pu etre mega riche en fin de voyage !!!

    
     On ne vous a pas trop parle sante depuis le debut, signe que dans l'ensemble ca roule ! Nous arrivons a stopper nos diarrhees passageres. La main de Gilles brulee au deuxieme degre a Chialsa s'est desormais bien cicatrisee. La douleur au genou droit de Cecile ( suite a une chute dans des  marches a Chialsa ) a finit par s'attenuer avec le temps aussi....

     Au bout d'une semaine, un grand dilemne se pose a nous. On est trop bien ici. Personne de nous quatre ne veut repartir. Vous savez que nous aimons bien prendre notre temps. Devons-nous modifier notre programme et rester jusque mi-juillet ? Bayandum est notre "Guabug " mongole. Quand reviendrons-nous en Mongolie ? Pas de si tot sans doute ... Passion de la randonnee oblige et des plus hautes montagnes que celles d'ici, nous decidons de partir et d'aller trekker en Altai comme prevu. Mais nous avons le coeur serre. Trop court sejour ici et pas dans nos habitudes... Notre destin est sans doute ailleurs cette annee ! 

    Nous repartons de Bayandum comme nous sommes venus : a 9 personnes dans le 4x4 du postier. Cecile a du mal digerer les "buzz" de Darim du dejeuner, elle vomit pendant les 5 heures de trajet. Ces arrets arrangent bien le conducteur qui  doit remettre tres souvent de l'eau dans le radiateur qui chauffe : la mecanique des vehicules souffre autant qu'en Afrique ici !

   Nous quittons Bayandum sous un orage et la grele. La pluie tombe ici principalement en juillet-aout .

       Voila  les news de notre " bout du monde " ,  a l'extreme est de la Mongolie !

Baytsei.

les Neau

    
     On ne vous a pas trop parle sante depuis le debut, signe que dans l'ensemble ca roule ! Nous arrivons a stopper nos diarrhees passageres. La main de Gilles brulee au deuxieme degre a Chialsa s'est desormais bien cicatrisee. La douleur au genou droit de Cecile ( suite a une chute dans des  marches a Chialsa ) a finit par s'attenuer avec le temps aussi....

     Au bout d'une semaine, un grand dilemne se pose a nous. On est trop bien ici. Personne de nous quatre ne veut repartir. Vous savez que nous aimons bien prendre notre temps. Devons-nous modifier notre programme et rester jusque mi-juillet ? Bayandum est notre "Guabug " mongole. Quand reviendrons-nous en Mongolie ? Pas de si tot sans doute ... Passion de la randonnee oblige et des plus hautes montagnes que celles d'ici, nous decidons de partir et d'aller trekker en Altai comme prevu. Mais nous avons le coeur serre. Trop court sejour ici et pas dans nos habitudes... Notre destin est sans doute ailleurs cette annee ! 

    Nous repartons de Bayandum comme nous sommes venus : a 9 personnes dans le 4x4 du postier. Cecile a du mal digerer les "buzz" de Darim du dejeuner, elle vomit pendant les 5 heures de trajet. Ces arrets arrangent bien le conducteur qui  doit remettre tres souvent de l'eau dans le radiateur qui chauffe : la mecanique des vehicules souffre autant qu'en Afrique ici !

   Nous quittons Bayandum sous un orage et la grele. La pluie tombe ici principalement en juillet-aout .

       Voila  les news de notre " bout du monde " ,  a l'extreme est de la Mongolie !

Baytsei.

les Neau

      

       Nos journaux de bord se remplissent toujours : Maelic s'est decouvert une passion pour l'histoire et la geographie mongole ( Gengis Khan entre autre ), il redige donc un large expose depuis plusieurs semaines. Anaelle - comme a son habitude - ecrit moultes details de notre vie quotidienne. Cecile en est a son quatrieme journal. 

        La Mongolie est riche en minerais ( or, cuivre, uranium, charbon ). Pour payer leur tracteur, pompe a eau, serre, Olzii et Dariim - comme un certain nombre d'habitants ici visiblement - vont aller chercher de l'or a 25 kilometres d'ici. Anaelle et Maelic veulent evidemment aller voir cette mine mais elle n'est pas ouverte aux etrangers. Dommage, on aurait pu etre mega riche en fin de voyage !!!

    
     On ne vous a pas trop parle sante depuis le debut, signe que dans l'ensemble ca roule ! Nous arrivons a stopper nos diarrhees passageres. La main de Gilles brulee au deuxieme degre a Chialsa s'est desormais bien cicatrisee. La douleur au genou droit de Cecile ( suite a une chute dans des  marches a Chialsa ) a finit par s'attenuer avec le temps aussi....

     Au bout d'une semaine, un grand dilemne se pose a nous. On est trop bien ici. Personne de nous quatre ne veut repartir. Vous savez que nous aimons bien prendre notre temps. Devons-nous modifier notre programme et rester jusque mi-juillet ? Bayandum est notre "Guabug " mongole. Quand reviendrons-nous en Mongolie ? Pas de si tot sans doute ... Passion de la randonnee oblige et des plus hautes montagnes que celles d'ici, nous decidons de partir et d'aller trekker en Altai comme prevu. Mais nous avons le coeur serre. Trop court sejour ici et pas dans nos habitudes... Notre destin est sans doute ailleurs cette annee ! 

    Nous repartons de Bayandum comme nous sommes venus : a 9 personnes dans le 4x4 du postier. Cecile a du mal digerer les "buzz" de Darim du dejeuner, elle vomit pendant les 5 heures de trajet. Ces arrets arrangent bien le conducteur qui  doit remettre tres souvent de l'eau dans le radiateur qui chauffe : la mecanique des vehicules souffre autant qu'en Afrique ici !

   Nous quittons Bayandum sous un orage et la grele. La pluie tombe ici principalement en juillet-aout .

       Voila  les news de notre " bout du monde " ,  a l'extreme est de la Mongolie !

Baytsei.

les Neau

    
     On ne vous a pas trop parle sante depuis le debut, signe que dans l'ensemble ca roule ! Nous arrivons a stopper nos diarrhees passageres. La main de Gilles brulee au deuxieme degre a Chialsa s'est desormais bien cicatrisee. La douleur au genou droit de Cecile ( suite a une chute dans des  marches a Chialsa ) a finit par s'attenuer avec le temps aussi....

     Au bout d'une semaine, un grand dilemne se pose a nous. On est trop bien ici. Personne de nous quatre ne veut repartir. Vous savez que nous aimons bien prendre notre temps. Devons-nous modifier notre programme et rester jusque mi-juillet ? Bayandum est notre "Guabug " mongole. Quand reviendrons-nous en Mongolie ? Pas de si tot sans doute ... Passion de la randonnee oblige et des plus hautes montagnes que celles d'ici, nous decidons de partir et d'aller trekker en Altai comme prevu. Mais nous avons le coeur serre. Trop court sejour ici et pas dans nos habitudes... Notre destin est sans doute ailleurs cette annee ! 

    Nous repartons de Bayandum comme nous sommes venus : a 9 personnes dans le 4x4 du postier. Cecile a du mal digerer les "buzz" de Darim du dejeuner, elle vomit pendant les 5 heures de trajet. Ces arrets arrangent bien le conducteur qui  doit remettre tres souvent de l'eau dans le radiateur qui chauffe : la mecanique des vehicules souffre autant qu'en Afrique ici !

   Nous quittons Bayandum sous un orage et la grele. La pluie tombe ici principalement en juillet-aout .

       Voila  les news de notre " bout du monde " ,  a l'extreme est de la Mongolie !

Baytsei.

les Neau

      

la cour des Saihken

a droite la maison-piece couchage de la famille

Mission accomplie !

beau travail, Gilles ! ( seuil de la porte en beton )

premiers essais equestres

un moment tant attendu par Anaelle et Maelic